Le Japon est connu pour sa politique anti-drogue des plus sévères. La simple consommation de cannabis peut entraîner des peines d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans.
Cependant, face à l’essor mondial du CBD et à l’émergence de traitements à base de cannabinoïdes, le pays n’a eu d’autre choix que d’adapter sa législation.
En 2023, un projet de loi a été adopté pour moderniser la loi sur le contrôle du cannabis, vieille de 75 ans. Ce texte marque une évolution majeure, permettant la mise en place d’une réglementation plus fine concernant les produits à base de CBD.
En mai 2024, une période de consultation publique a été lancée pour permettre aux citoyens et aux acteurs du marché d’exprimer leurs opinions sur les nouvelles directives proposées. Ce processus a conduit à la mise en place de nouvelles lignes directrices concernant les limites de THC dans les produits CBD, qui, malgré tout, demeurent parmi les plus strictes au monde.
Le ministère de la Santé, du Travail et de la Protection Sociale (MHLW) avait initialement proposé un seuil de THC extrêmement bas, de l’ordre de 0,0001 % pour certains produits. Toutefois, après consultation, ce seuil a été légèrement rehaussé à 0,001 %, ce qui, bien qu’une avancée, reste l’un des niveaux les plus bas jamais observés.
Les nouvelles limites de THC sont les suivantes :
👉 Produits à base d’huile et de poudre : 10mg/kg ou 0,001% (10ppm) de THC.
👉 Solutions aqueuses : 0,10mg/kg ou 0,00001% (0,1ppm).
👉 Autres produits, y compris les aliments : 1mg/kg ou 0,0001% (1ppm).