Il a été démontré que le CBD prévient les effets toxiques du glutamate (neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central) et des espèces radicalaires de l’oxygène (ERO) dans le cerveau, empêchant ainsi la mort des cellules cérébrales [14, 15]. Il a une activité antioxydante supérieure à la vitamine C (acide ascorbique) ou à la vitamine E (α-tocophérol) [16].
Le CBD peut également protéger les cellules du cerveau contre la toxicité des bêta-amyloïdes, ce qui en fait un traitement potentiel dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson [17, 18]. Il peut également protéger le cerveau dans les cas où le flux sanguin est réduit (ischémie) [19, 20].
Dans le cas de la maladie de Parkinson, les premières études chez l’homme ont montré une amélioration liée à la dose de Cannabidiol consommée chez les patients atteints de la maladie de Parkinson traités avec une dose journalière de 100 à 600 mg de Cannabidiol pendant une période de 6 semaines [21].
Concernant la maladie d’Alzheimer, des études ont été menées sur des animaux et ont montré qu’il a inversé les déficits cognitifs engendrés par la maladie d’Alzheimer [22].
En raison de ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, le Cannabidiol pourrait aussi être un agent prometteur pour traiter et prolonger la survie des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) [23].