La Confédération générale italienne du travail (CGIL), le plus ancien syndicat italien représentant plus de 5 millions de membres, a également organisé une manifestation pour protester contre le décret.
Les manifestants, rejoints par des représentants de plusieurs partis politiques, dont Più Europa, le PD, le M5S et l’Alliance Verdi e Sinistra, ont adopté le slogan « Nous ne sommes pas illégaux, nous sommes le travail, l’environnement, l’agriculture, l’innovation et la recherche ».
Antonio Macchia, secrétaire général de la CGIL, a averti que ce projet de loi pourrait non seulement exposer l’Italie à des sanctions de l’Union européenne, car il “ignore la loi de la Cour européenne de justice”, mais aussi causer de graves dommages au secteur agricole et commercial du chanvre, entraînant des “conséquences économiques et juridiques dévastatrices”.
La mobilisation du syndicat met en lumière l’importance économique et sociale du secteur du chanvre en Italie, et la nécessité de le protéger contre des décisions politiques basées sur des idées dépassées.
En somme, si la suspension de l’interdiction de l’huile de CBD est une victoire pour l’industrie du chanvre en Italie, elle n’est que temporaire.
La lutte pour la reconnaissance et la protection de cette filière, essentielle pour des milliers de travailleurs italiens, est malheureusement loin d’être terminée…