Vendredi dernier (27 septembre), le ministère ukrainien de la Santé a publié une première liste d’une vingtaine de conditions médicales permettant aux patients d’accéder à des traitements à base de cannabis.
Cette liste inclut des maladies telles que la sclérose en plaques, la neuropathie, le zona, la paralysie cérébrale, les lésions de la moelle épinière, ainsi que des affections liées à la chimiothérapie, notamment les complications des traitements anticancéreux.
D’autres pathologies comme la maladie de Parkinson, l’épilepsie infantile ainsi que la perte de poids associée aux troubles de l’alimentation figurent également parmi les conditions couvertes.
Cette liste marque une étape importante dans l’accès aux soins pour de nombreux patients.
Toutefois, il est précisé que celle-ci pourra évoluer avec le temps en fonction des avancées scientifiques et des besoins de la population. Le fait que certaines affections graves soient désormais incluses dans ce cadre légal donne aux malades un accès à des alternatives thérapeutiques, souvent inexistantes ou inefficaces avec les traitements conventionnels.
Malgré tout, une condition largement répandue en temps de guerre, le trouble de stress post-traumatique (TSPT), n’a pas été incluse dans cette première version de la liste.
Cette absence a suscité des interrogations.
En effet, l’un des objectifs de cette réforme, annoncé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, était de fournir un soutien thérapeutique aux soldats et à la population, fortement affectés par la guerre. Les autorités n’ont pas exclu que cette condition puisse être ajoutée ultérieurement, la liste étant, comme précisé, évolutive. Il est donc probable que le TSPT y figure à l’avenir, en fonction des retours d’expérience et des discussions au sein du corps médical.