Voici quelques points clés de l’étude :
👉 Parmi les 763 participants consommant du cannabis, 62,5 % ont déclaré remplacer certains médicaments par du cannabis médical.
👉 Les médicaments les plus souvent substitués sont les AINS (54,7 %), les opioïdes (48,6 %), les somnifères (29,6 %), et les relaxants musculaires (25,2 %).
👉 Deux tiers des personnes qui utilisent du cannabis médical plutôt que ces médicaments-là ont signalé un diagnostic de maladie rhumatismale inflammatoire. Par ailleurs, un nombre similaire a rapporté des affections concomitantes telles que la fibromyalgie, l’arthrose et des douleurs mécaniques de la colonne vertébrale.
👉 Toujours selon les données de l’étude, la méthode d’administration la plus courante est l’inhalation. En effet, elle offre un soulagement rapide des symptômes, notamment de la douleur.
👉 Les produits contenant du THC étaient les plus couramment utilisés, ce qui suggère que certaines personnes pourraient nécessiter une petite quantité de THC pour une gestion efficace de la douleur.
👉 Plus de la moitié des participants consommaient du cannabis médical au moins une fois par jour, ce qui soutient l’idée d’une gestion continue des symptômes quotidiens.
Ces résultats soulignent le potentiel du cannabis médical comme alternative viable aux traitements plus conventionnels, souvent associés à des effets secondaires importants ou à des risques de dépendance.