Dans son dernier rapport, le CESE (Conseil économique, social et environnemental), a dévoilé de nouvelles préconisations au sujet du cannabis en France. On fait le point !
Table des matières
C’était attendu et il n’a pas déçu. Le nouveau rapport du CESE (Conseil économique, social et environnemental) a été publié. Un rapport dans lequel le Conseil dévoile ses préconisations au sujet de la législation du cannabis en France. Un document surprenant, explosif, qui pourrait presque faire penser que les choses sont sur le point d’évoluer… Mais, malheureusement, le gouvernement en a décidé autrement.
Ce que dit le CESE sur l'encadrement du cannabis en France

1. Conservation et recherche 👨🔬
Dans son rapport, le CESE recommande en premier lieu, de travailler à :
👉 la conservation publique de semences de cannabis
👉 la recherche pour préserver la diversité génétique des graines
Deux mesures qui visent à éviter la biopiraterie, mais aussi à mettre fin à la privatisation des semences.
2. Intégration des acteurs du marché 📊
La seconde recommandation du CESE, c’est l’intégration des acteurs historiques du marché du cannabis dans le processus de définition et de mise en place de l’éventuelle nouvelle législation.
Une recommandation essentielle, qui permet d’assurer une douce transition, depuis un cadre illégal, vers un marché réglementé.
3. Comprendre et mesurer l’impact économique et social de la légalisation du cannabis 💸
C’est un fait avéré, légaliser la consommation de cannabis peut avoir d’importantes retombées économiques.
Selon le CESE (Conseil économique, social et environnemental), une importante partie de ces revenus pourra ensuite être utilisé pour financer des programmes de santé ou encore de prévention et de réduction des risques.
En outre, le CESE invite le gouvernement à ne pas “abandonner” les quartiers ainsi que les communautés qui dépendent directement du marché noir. Comment ? En débloquant des fonds pour les aider à assurer une transition saine et pérenne (ainsi que de programmes spécifiques, comme des aides au développement économique local ou des formations).
4. Sensibiliser et accompagner les jeunes 👦
La seconde recommandation du CESE, c’est l’intégration des acteurs historiques du marché du cannabis dans le processus de définition et de mise en place de l’éventuelle nouvelle législation.
Une recommandation essentielle, qui permet d’assurer une douce transition, depuis un cadre illégal, vers un marché réglementé.

5. Structurer la filière 🤝
Similairement à ce qu’il se fait avec l’industrie de l’alcool, la filière du cannabis doit se structurer et être totalement transparente. Cela sous-entend de donner un accès à toutes les informations sur :
👉 les cannabinoïdes,
👉 la puissance du produit,
👉 sa provenance…
… de manière claire et distincte. De même, les profils aromatiques (les terpènes) doivent être affichés afin d’aider le consommateur à choisir son produit, en connaissance de cause.
6. Profiter des nouvelles technologies 🌐
Pour s’assurer d’une totale transparence chez les producteurs, le rapport du CESE recommande d’utiliser la blockchain. Cela permet d’assurer la traçabilité du cannabis, de sa production, de sa distribution et donc, d’avoir un registre via lequel il est extrêmement simple de vérifier les informations en lien avec le produit en question.
7. Mieux former les distributeurs 🚚
Tous les distributeurs ne s’y connaissent pas en matière de cannabis. Les former, les prévenir et les former à prévenir le consommateur permet de valoriser le savoir-faire des producteurs et la politique mise en place. Enfin, cela permet de renforcer la sécurité, puisque les revendeurs savent de quoi ils parlent !
8. Contrôler la vente en ligne 🛒
Dernier point, la vente en ligne ! En effet, il est impératif de la contrôler, afin d’éviter que certains mastodontes (comme Amazon) n’ait un monopole écrasant sur le produit. Une approche qui permet de garantir à tout le monde une juste rémunération (producteur, transformateurs, revendeurs et distributeurs), des produits de qualité.