CBD et autisme
Selon les chiffres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), une personne sur 160 présenterait, dans le monde, un trouble du spectre autistique (TSA). Ces troubles peuvent être plus ou moins graves. Si on se concentre uniquement sur la France, le gouvernement estime qu’entre 0.9 et 1.2% des nouveaux nés sont concernés par le TSA. Un chiffre assez important donc, qui doit nous pousser, vous pousser à vous poser quelques questions… Notamment sur les capacités actuelles de la médecine à soulager les personnes concernées. Car, malheureusement, il n’est pas encore possible de se “soigner” de l’autisme. Alors, comment faire pour lutter contre cette condition, pour en atténuer les principaux symptômes ? L’utilisation de CBD peut-elle être un premier pas dans la bonne direction ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre, dans la suite de cet article.
Table des matières
Qu’est-ce que l’autisme ?
L’autisme, ou trouble du spectre autistique (TSA) est un trouble neurologique, qui affecte le développement d’un individu et donc, sa capacité à :
🗣️ bien communiquer,
🤝 avoir des interactions sociales,
😇 bien se comporter.
L’autisme est un trouble généralement diagnostiqué dès l’enfance. Celui-ci persiste ensuite, tout au long de la vie d’un individu. Problème, il n’existe pas qu’une seule forme d’autisme, mais plusieurs, avec des degrés de sévérité et des symptômes plus ou moins puissants et handicapants.
Les causes liées à l’autisme
Les causes exactes, qui pourraient expliquer pour une personne souffre d’un trouble du spectre autistique, ne sont pas connues. Certaines études tendent toutefois à démontrer que la combinaison de facteurs génétiques, à des facteurs environnementaux, pourrait tout expliquer.
Facteurs génétiques
L’autisme a une très forte composante génétique. De fait, les variations génétiques observées à la naissance, dues à la combinaison des ADN parentaux, peuvent, dans certains cas, augmenter les risques de développement de TSA. Problème, plusieurs gènes sont considérés comme potentiellement responsables et tous interagissent. Résultat, il est difficile, voire impossible, d’agir à leur encontre.
Facteurs environnementaux
Certaines complications liées à la grossesse, la sur exposition à certaines substances nocives ou encore des infections survenant durant la grossesse, voire la naissance précoce peuvent favoriser l’apparition de troubles autistiques. Attention toutefois, ce ne sont pas des facteurs expliquant la maladie, mais plutôt des facteurs de risques qui peuvent augmenter la probabilité de la développer.
Ce qui n’entraine pas de TSA
Enfin, les scientifiques ont une idée bien précise de ce qui n’entraîne pas l’apparition de TSA. Contrairement aux nombreuses informations circulant sur le net et ailleurs, la vaccination ainsi que le mode de vie des parents n’ont absolument aucun impact sur l’apparition du trouble autistique chez le nourrisson.
Les symptômes de l’autisme
Les symptômes de l’autisme varient d’une personne à l’autre. Pour autant, quelques-uns d’entre eux, “courants”, se retrouvent chez la plupart des personnes concernées :
👉 Difficultés à bien communiquer : les personnes souffrant du TSA ont des difficultés à comprendre et à utiliser, aussi bien le langage verbal que non verbal. Elles peuvent avoir un retard de langage, peuvent répéter certains mots (écholalie), rencontrer des difficultés à maintenant une conversation cohérente.
👉 Difficultés à avoir des interactions sociales : les personnes souffrant du TSA peuvent avoir du mal à établir et à maintenir des relations sociales. Elles peuvent avoir des difficultés à comprendre les émotions et les intentions des autres, à maintenir un contact visuel, à partager des intérêts ou à participer à des jeux sociaux.
👉 Répétitions ou restrictions : dans certains cas, les personnes souffrant de TSA optent pour des comportements répétitifs ou restreints. On pense notamment aux mouvements (balancements, tapotements). Mais les personnes concernées peuvent aussi avoir des routines très strictes, des intérêts prononcés pour tel ou tel sujet…
👉 Hypersensibilité : les personnes souffrant du TSA peuvent être hypersensibles. Bruits forts, lumières vives, odeurs, textures, elles n’ont pas les mêmes réactions que les personnes qui ne sont pas concernées par le trouble du spectre autistique.
Face à ces symptômes se posent de nombreuses questions, notamment l’impact de certaines pratiques thérapeutiques annexes, comme la consommation de CBD (cannabidiol). Dans quelle mesure cette molécule naturelle qu’on retrouve dans la plante de cannabis peut-elle s’avérer utile ?
CBD et autisme
Le CBD est une molécule au potentiel franchement intéressant, et ce, à plein de niveaux différents. Que ce soit en Israël ou aux États-Unis, voire ailleurs dans le monde, de plus en plus d’études sont lancées afin d’en apprendre davantage sur la façon dont ce cannabinoïde pourrait accompagner les personnes touchées par l’autisme.
CBD, autisme et étude israélienne
Bien que les résultats ne soient pas encore connus, une étude expérimentale a vu le jour en Israël. Celle-ci concerne plus de 120 personnes, toutes touchées par le TSA (avec des troubles allant de légers à sévères). Le panel est composé d’hommes et de femmes, âgés de 4 à 30 ans. L’idée ? Déterminer comment le CBD pourrait les aider à soulager les symptômes, qu’ils soient sociaux, physiques ou autres.
CBD et épilepsie
Dans un article dédié, nous évoquons la question du CBD, contre les crises d’épilepsie. Que ce soit contre le syndrome de Dravet ou contre le syndrome de Lennox-Gastaut, le CBD a dévoilé d’intéressantes propriétés anti-convulsives. En outre, il agirait comme un neuroprotecteur, réduisant l’inflammation et l’impact des crises sur les neurones (et donc, les fonctions cognitives).
Étude sur le CBD et l’autisme à San Diego (USA)
Aux États-Unis, à San Diego (Californie), le centre de recherche sur le cannabis médical a reçu une aide de plusieurs millions de dollars de la part de la fondation Ray and Tye Noorda. Ce don de 4.5 millions de dollars vise à soutenir et à promouvoir la recherche sur le CBD chez les personnes autistes. Une véritable bouffée d’air frais pour les individus concernés, qui rappellent non sans mal que ce même centre de recherche est déjà à l’origine de certaines percées, notamment en ce qui concerne l’efficacité du CBD sur les douleurs chroniques.
CBD, stress et anxiété
L’un des syndromes les plus symboliques de l’autisme, c’est le stress et l’anxiété. En effet, une personne diagnostiquée du TAS est souvent sujette à des crises de panique, à une anxiété accrue, voire à la dépression. Or, il apparaît aujourd’hui que le CBD cible les mécanismes responsables du stress, favorisant détente, relaxation et donc sommeil. En dormant mieux, une personne est de meilleure humeur, est plus en forme, a plus d’appétit. C’est tout un cercle vertueux qui s’enclenche (l’homéostasie).
CBD et sérotonine
Certaines études ont démontré que le dérèglement de certains neurotransmetteurs, comme la sérotonine, était bien présent chez les personnes autistes. La sérotonine est extrêmement importante au quotidien, puisqu’elle impacte l’humeur, les fonctions cognitives et donc la mémoire. Or, plusieurs études ont démontré que consommer du CBD permettait d’activer les récepteurs présents dans le système endocannabinoïde, ce qui aide à augmenter la production et donc les niveaux de sérotonine dans les synapses. Ce qui pourrait, à terme, profiter aux personnes souffrant de TAS.
Attention. Les produits CBD, une fois consommés, peuvent entraîner des effets indésirables (et non pas secondaires). Ces derniers sont légers, comme des nausées ou des diarrhées. Mais dans le cadre de l’autisme, ils peuvent être rapidement désagréables et embêter les personnes concernées. Pour réduire les risques :
👉 Toujours évoquer le sujet avec son médecin traitant,
👉 Privilégier une approche douce et graduelle, avec de petits dosages qui seront ensuite revus, selon les effets observés.
Le CBD, vraiment utile contre l’autisme ?
Le CBD a démontré une action particulièrement intéressante sur le stress, l’anxiété ainsi que les douleurs. Pour autant, le nombre d’études portant sur l’autisme en lui-même, est quasiment nulle. Il n’existe donc pas de preuves scientifiques à proprement parler, qui laissent supposer une action bénéfique.
Il en va de même pour le THC et les produits à base de cannabis thérapeutique qui, d’ailleurs, pourraient même empirer les choses. La consommation de produits riches en THC peut avoir comme effet secondaire, la paranoïa. Pour autant, les témoignages de parents et de personnes autistes consommant du CBD sont plus que positifs et laissent imaginer que des études sérieuses pourraient bientôt voir le jour.
Les meilleures huiles de CBD contre les symptômes de l’autisme
Chez Le Guide du CBD, nous sommes persuadés d’une chose : l’huile de CBD est le meilleur produit à consommer ! Simple et rapide à prendre, l’huile de CBD ne suppose pas non plus de problèmes de santé comme le peut la combustion d’une fleur de CBD.
Nous estimons que les huiles signées Nobilis sont d’ailleurs les meilleures du marché ! Marque française, proposant des huiles 100% naturelles, obtenues après extraction au CO2 supercritique. Plusieurs types d’huiles sont proposées à la vente :
👉 Les huiles de CBD à spectre large des cannabinoïdes (broad spectrum) : ces huiles sont des huiles qui ne contiennent pas de THC (tétrahydrocannabinol). Elles sont proposées dans des flacons en verre de 10ml, avec une pipette intégrée.
👉 Les huiles de CBD à spectre complet des cannabinoïdes (fulls pectrum) : ces huiles de CBD contiennent du THC, mais moins de 0.3%, en accord avec la législation française. Elles sont proposées dans des flacons en verre de 10ml, avec une pipette intégrée.
L’administration par voie sublinguale est la meilleure des méthodes pour consommer l’huile de CBD. Mais attention. Il est recommandé d’évoquer le sujet avec un médecin traitant, notamment parce que le CBD peut entraîner des effets indésirables (légers et passagers, comme des nausées) mais aussi l’interaction médicamenteuse, ce qui, dans le cadre de l’autisme, peut être contre-productif.
CBD et autisme : témoignage
On retrouve assez facilement sur le net, des avis et des témoignages de personnes autistes ou de parents d’enfants diagnostiqués avec le TAS, qui consomment ou utilisent du CBD pour soulager les maux associés à leur condition. Et ces derniers sont, encore une fois, plutôt positifs. Voici l’extrait d’un avis publié sur un forum dédié :
“Je n’ai pas encore assez de recul pour en parler vraiment des effets, mais déjà, j’avais constaté une diminution de l’intensité des migraines et des vomissements associés, moins d’angoisse, meilleur sommeil et un peu moins de tremblements liés à l’épilepsie et aux traitements. Ça change un peu la vie même si ce n’est pas miraculeux, ça améliore la qualité de vie et soulage des douleurs chroniques. Ça aide aussi contre certaines formes d’épilepsie rebelles aux traitements.”